[ Once upon a time ] Private Impetous Storm.

**Date d'inscription :** 28/05/2012

▬ Autrefois, il y avait toi.

Autrefois, il y avait un lac ici. Riche, abondant, vivant. Les poissons nageaient à l’unisson à l’intérieur, se reproduisaient, se nourrissaient et avaient le ventre bien rond. Les prédateurs et eux vivaient en parfaite harmonie. Nulles batailles, nulles carnages n’avaient sa place dans les eaux profondes de ce lac. Les seuls qui venaient perturbés leur paisible quotidien était les visiteurs extérieurs comme les équidés. Malgré ça, ils venaient se blottir entre les membres de ces visiteurs, leur caressant les poils et les nettoyant quelques fois. Ils n’avaient jamais eu de problèmes avec eux, sauf lorsqu’ils tombaient sur un fou qui essayait tant bien que mal d’attraper l’un des leurs sans le moindre succès. Mais la canicule est venue tout ravager. Les poissons sont morts à petit feu sous la brûlure du soleil. L’eau commençait à s’évaporer sous la chaleur pesante, laissant un lit vide derrière elle. Les herbes ont finalement poussés et jaunies sous le manque d’eau. Les animaux avaient pour habitude de venir s’abreuver ici, donnant au lac le rôle d’abreuvoir. Les équidés ignorent encore ce qui est arrivé à ce cours d’eau jusqu’à aujourd’hui, où la silhouette de l’un d’eux pénétra dans le lieu sec.

Une forme grande et musclée se dessina à l’horizon. Brouillée par la chaleur, elle semblait se déplacer vers l’ancien cours d’eau avec une lenteur qui pouvait surprendre quiconque le regardaient. Assommée par la chaleur, la forme n’en pouvait plus. La seule chose qui pouvait le revigorer était l’eau de ce cours qui n’était plus. Ce n’est pas sans encombre que la forme avait atteint la frontière qui séparait le lac des falaises. Elle avait survécu jusqu’ici et éprouvait une certaine fierté d’être arrivé ici presque intacte.

Cette forme n’était que le loup brun nommé Kelheim. Il était parti tôt dans la matinée dans le seul but de pouvoir enfin étancher sa soif qui perdurait depuis trois jours. À la simple idée que le lac n’était plus qu’à quelques mètres de lui, il se sentait déjà atteint par les bienfaits de celle-ci. Il avait affronté le pire moment de la journée pour venir ici car le soleil tapait fort, mais ça ne l’avait pas arrêté. La fraîcheur – purement imaginer – du lac vint doucement chatouiller les narines du brun qui se mit rapidement à accélérer. Sa déception fut grande lorsque celui-ci ne vit aucune trace d’eau à l’horizon, pas même à l’ancien emplacement du lac. Il fronça les sourcils et se mit à taper violemment le sol d’un sabot meurtrier. Les Dieux devaient rire de son malheur, lui qui jusque-là en avait plus infligé aux autres qu’on ne lui en avait fait. Il se mordit la lèvre et tenta de déglutiner le plus possible pour garder une parcelle de soif assouvie comme il l’avait durant ces trois jours. Il se demanda subitement si, dans un autre lieu que celui-ci, il pouvait encore y avoir de l’eau. L’îlot lui vint à l’idée, mais le chemin qui le séparait de celui-ci était assez grand et il fut décourager bien vite d’en prendre l’ascension. Il haussa les épaules et se fourra entre les herbes hautes sèches pour tenter de se mettre quelque peu à l’ombre du soleil menaçant. Mais tout ce qu’il eut n’était que du vent. Il s’allongea alors, guettant le moindre mouvement d’herbes tout autour de lui. Rien ne laissait présager qu’un individu – lui aussi en quête d’eau – viendrait ici lui aussi déranger le loup. Il baissa alors sa garde, couchant sa tête sur le sol où les herbes avaient été couchées. Un long soupire s’échappa de sa gorge et il tenta – encore une fois – d’imaginer un cours d’eau abondant capable d’assouvir sa soif accumulée jusqu’ici.

Le loup, déshydraté, paraît faible, mais méfiez-vous des apparences.

**Date d'inscription :** 22/07/2012

Le soleil était au zénith en cette belle journée. Il dardait sur les terres ses puissants rayons lumineux, embrasant les lieux d’une chaleur épouvantable à laquelle nul ne pouvait échapper. Pas même le grand sombre, dont la silhouette glissait sur le sol, avec une impression de lenteur infinie. Il filait à la manière d’un fantôme, errant sur un territoire qu’il ne connaissait que trop bien. Il tentait de se tenir droit et de paraître solide mais la terrible soif qu’il n’avait pu étancher depuis bien des jours l’en empêchait.
En quête d’un point d’eau qui lui permettrait de se rafraîchir, Impetuous Storm scrutait les environs de ses yeux d’un noir d’ébène. Mais l’espoir n’était plus là, et la force l’avait quitté. Une canicule sans précédent, la pire sûrement qu’ait jamais connu le frison s’était installé sur les terres d’Eldrethis Wrathful et vidait les animaux de leur énergie vitale, peu à peu. Etaient-ils destinés à mourir d’une façon aussi cruelle, agonisant sans même avoir pu recevoir une infime goutte d’eau ? Tout le laissait présager, et Impetuous Strom, comme tant d’autres, aurait donné cher pour pouvoir enfin se déshydrater.
Le moindre effort était un véritable supplice pour le grand noir. D’un moment à l’autre, il pouvait défaillir et ne plus jamais se relever, sentant ses forces le quitter. Car en plus de ne pas avoir bu depuis des jours et des jours, il n’avait pas mangé non plus. L’herbe était sèche, incomestible, sans saveur. Il se maudit à haute voix de la fatalité qui s’était abattu sur lui, sans même une pensée pour ses congénères qui se trouvaient dans la même situation. Impetuous était égoïste, ne pensait qu’à sa propre personne et à elle seule. Il ne fallait pas espérer autre chose de lui. C’était ainsi et pas autrement.

Mais il se savait proche de son but, oui, car ici, il y avait un lac. Un grand lac où il pourrait s’abreuver autant qu’il le voudrait. La pensée que lui aussi avait subi la canicule et s’était évaporé ne le traversa même pas. Pas même une seconde. Bientôt, il aurait étanché sa soif et tout cela ne serait qu’un souvenir lointain.
Malheureusement, non. Sa déception fut immense quand il remarqua qu’il n’y avait aucun point d’eau à l’horizon. Pourtant, et il en était sûr et certain, il y avait autrefois un lac. Il était persuadé que ce n’était pas le fruit de son imagination. Mais tout se bousculait dans sa tête. L’absence de ce lac qui aurait normalement du se trouver là signait sa fin toute proche. Il ne pourrait pas rester éternellement déshydraté, il adviendrait bien un moment où la soif qu’il ressentait le vaincrait à jamais… Sa respiration ralentit et il pila net, ses yeux fouillant désespérément et vainement la surface lisse qui se trouvait, auparavant, à cet endroit précis. Mais il n’y avait que de l’herbe brûlée par la chaleur accablante, ne restant aucun vestige de l’ancien lac.
Las, abattu, Impetuous Storm ferma les yeux, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire. Le seul endroit où l’eau risquait de ne pas s’évaporer était l’océan. Mais aurait-il assez de force et de courage pour y aller, sachant qu’il devrait marcher des heures durant sous ce soleil de plomb ? L’idée d’y aller le soir même lui effleura alors l’esprit et il se félicita lui-même de cette pensée. Décidé, il se jura intérieurement qu’il ferait tout pour rester en vie jusqu’au crépuscule pour ensuite se diriger vers l’océan. Se raccrochant à cette promesse, la chaleur lui parut plus supportable, déjà.

Rouvrant les yeux, il balada son regard féroce et d’un noir profond sur les environs cherchant un arbre ou un simple buisson qui pourrait lui procurer un abri pour le reste de la journée qui s’annonçait tout aussi difficile que le début. Mais rien non plus. Tout était désert, aride, brûlé. Aucun signe de vie aux environs. Enfin, si.
Les sens du puissant étalon étaient aiguisés. Il n’eut pas de mal à percevoir l’odeur d’un autre équidé, le vent l’apportant directement à ses naseaux largement évasés sous sa profonde et rapide respiration. L’herbe asséchée et jaunie par la chaleur se pliait et craquait sous ses pas, pouvant à tout moment avertir l’inconnu de l’arrivée d’Impetuous Storm en ces lieux.
Mais la raison pour laquelle le grand sombre ne voulait pas que l’on s’en aperçoive était évidente, du moins à ses yeux. Il ne voulait pas trahir sa présence, pas tout de suite, alors qu’il pourrait avant toute chose prendre l’inconnu par surprise. D’autant plus que ce dernier ne portait pas l’odeur des Garrano, et quiconque ne portait pas cette odeur était, aux yeux d’Impetuous, un ennemi. Une expression indéchiffrable se tailla sur le visage de marbre du frison, accompagné d’un rictus et d’une lueur démoniaque à en glacer le sang.
Ses muscles tressaillaient à chaque pas qu’il faisait, le faisant vibrer de tout son long, une excitation débordante s’étant emparé de lui. Agile et bon chasseur, il aurait pu bondir sans crier garde sur celui qu’il considérait comme son ennemi, sans même avoir pu lui adresser la moindre parole et sans même avoir pu observer ses traits. Mais il ne le fit pas. Quelque chose le poussa à ne pas le faire. Le grand sombre arqua son encolure et plia ses jambes, essayant de se fondre dans les hautes herbes qui venaient caresser son corps luisant au soleil. Il s’agissait, et c’était sûrement incontestable, d’un étalon à qui il aurait affaire, d’après l’odeur qui s’engouffrait dans ses naseaux. Très bien. Cette rencontre s’annonçait pimentée. Comme à chaque rencontre d’Impetuous Storm, allez-vous me dire.

**Date d'inscription :** 28/05/2012

▬ Autrefois, il y avait un puits au milieu du désert

Tapis entre les herbes hautes, le loup brun guettait. Les moindres changements de température, les mouvements des végétaux, le sifflement du vent dans ses oreilles brunes, rien n’échappait aux prunelles abyssales du prédateur. Il passa sa langue sur ses lèvres sèches ce qui témoignait que le mâle avait repéré quelque chose d’important, du moins le pensait-il. Il attendit le bon moment pour partir à la chasse de l’animal qui venait d’apparaître dans son champ de vision, mais ce fut peine perdu lorsqu’il remarqua que ce simple animal n’était rien d’autre qu’un renard qui semblait être tout aussi perdu de lui en voyant que le cours d’eau était desséché. L’idée de se moquer du triste sort vint à l’étalon qui réussit à calmer un ricanement sourd, se rendant compte que lui-même était dans la même situation. Un simple soupir s’échappa d’entre ses dents serrés et le mâle posa sa lourde tête barbe contre les herbes couchées. Le loup ferma quelques minutes ses yeux et il se permit de divaguer un peu. Ses pensées se stabilisèrent rapidement sur son passée et ce qu’il avait éprouvé lorsqu’il a assisté à la chute de son père et a participé à sa disparition. Un profond sentiment de fierté et de soulagement l’avait envahi lorsqu’il avait vu la flamme dans les yeux de son père s’éteindre peu à peu. Le plus gros poids dans son cœur avait enfin disparu en même temps que l’ancien dominant des Garrano. Il était enfin libéré de ses chaines qui l’avaient lié depuis sa naissance. Il savait que sa sœur, Kuolema, où qu’elle se trouve, serait fière de lui si elle savait que leur oppresseur était mort grâce à son frère. À cette idée, le loup se mit à sourire contre son plein gré et son estime gonfla. Il était heureux d’avoir accompli cet épreuve et, désormais, plus rien ne pouvait s’immiscer entre lui et ses désirs. Le troupeau des Garrano, contrairement à ce que certains disent d’eux, ne lui faisait pas peur. Il avait abattu leur dominant alors qu’il était en plein règne, rien ne pouvait plus l’arrêter. Une alliée de taille, l’âge de l’ancien Garrano, l’avait énormément aidé. Avant que le loup brun ne lui ôte la vie sans le moindre scrupule, le Garrano commençait à être atteint par la cécité à son œil droit et ses réflexes étaient dignes de celle d’un vieillard. Le prédateur n’avait eu que très peu de mal à l’abattre, bien que celui-ci lui avait infligé une certaine somme de blessures avant de donner son dernier souffle. Mais il préférait l’ignorer et mettre ce dernier dans son palmarès des personnages importants éliminés. Le premier avait été Zaylo, un disciple de son valeureux père. Le mâle s’était débattu sous les coups agiles du loup, mais il avait concrétisé à son initiation aux grands combats. Il savait, depuis lors, très bien se défendre et se battre. La peur n’avait jamais envie le grand barbe et jamais elle n’aura sa place au fond de son être. Il était libre et fier, assuré par un égo sans doute démesuré.

Soudain, un piétinement le sortit de ses pensées. Le loup porta toute son attention sur une nouvelle forme, équine cette fois-ci. L’individu était de couleur noire et il était grand. Sa longue crinière provoqua un gloussement chez le brun. Elle semblait être entretenue et parfaitement démêlée. Il semblait avoir à faire à un animal dont il sous-estima bien vite les chances, que si un combat survenait entre les deux, de le gagner haut la main. Cependant, plus prévoyant que jamais, le loup coucha ses oreilles sur sa nuque brûlante. Il l’observa et celui-ci tenta à son tour de se camoufler sous les herbes. Sa corpulence était trop massive pour se dissimuler complétement et sa robe était trop sombre pour ne pas être vu. D’un bond, il se releva et affronta l’individu sans ciller. Il ressemblait à tous les Garranos en tous points et Kelheim savait qu’il ne se trompait pas en le mettant ainsi dans ce troupeau diabolique. Il posa son sombre regard dans ce qu’il crut être les yeux du frison.

« Que me vaut la venue d’un Garrano de votre prestige ? »

Quémanda simplement le loup, bien positionné sur le sol ferme. Il continuait cependant à se ressourcer de la meilleure manière qu’il pût et prit le soin d’être bien engrais sur la terre sèche. L’individu paraissait plus grand que lui, mais ça n’effrayait en rien le prédateur. Il garda ses yeux rivés sur le corps sombre de l’étalon et attendit une réponse de celui-ci digne de ce nom. Peut-être que celui n’était pas digne de son clan et aurait bien vite peur du barbe qui lui lançait à présenter un regard mauvais, prêt à bondir à sa gorge pour le chasser de son territoire de prédilection. Il n’appréciait pas l’aura qu’il dégageait, mais n’en laissa rien paraître. Il comptait jouer leur rencontre sous son véritable masque, sans enfiler celui du gentleman. Celle-ci serait certainement épicé, vu le caractère du loup et du frison qui lui faisait face.

Le loup ne savait pas encore à qui il avait à faire.

**Date d'inscription :** 22/07/2012

Les membres pliés, la respiration haletante comme s'il venait de galoper pendant des heures durant, Impetuous Storm resta caché dans les herbes qui s'élevaient bien haut, comme si elles avaient pour tentative d'espérer un jour atteindre le ciel. Son corps massif brûlait de toute part, faisant naître ainsi des traces de transpiration sur sa robe noire auparavant si propre et immaculée.
Un renard surgit soudain de nul part et débarqua alors devant le mâle qui essayait vainement de contrôler sa respiration pour ne pas se faire voir, attendant le moment décisif. L'animal eut un air apeuré en voyant le grand sombre et détala à vive allure dans une autre direction, qu'il avait choisie sous l'empressement, sans même réfléchir. Lui aussi, comme d'autres, peut-être, était venu ici pour se déshydrater et n'avait trouvé qu'une vaste plaine aride sans le moindre lac.
Des secondes et des minutes, excessivement longues selon le mâle, s'écoulaient. Rien n'aurait pu le trahir. Il avait tout d'un parfait espion. Tout hormis sa taille massive et sa robe sombre, qu'il avait eu peine à camoufler dans les hautes herbes. Bien évidemment, sa tentative pour se fondre dans le paysage avait totalement échoué et l'inconnu l'avait repéré sans peine, ce qui exaspéra déjà le Garrano au plus haut point. Celui-ci ne se gêna pas pour le montrer, les lèvres légèrement retroussées et son regard haineux planté dans celui de l'autre équidé. L'entendant parler, et sachant qu'il n'avait plus aucune chance de le prendre par surprise, cette fois, Impetuous Storm se releva, se redressant de toute sa hauteur, surpassant sans difficulté le loup brun.

« Que me vaut la venue d’un Garrano de votre prestige ? »

Un instant, rien qu'un court instant, le frison se demanda s'il vaudrait la peine de gaspiller sa précieuse salive pour lui répondre. Bien évidemment, la chaleur était toujours là, aussi étouffante et cruelle qu'avant, si ce n'était plus. L'étalon avait l'impression qu'un étau se resserrait sur lui, le comprimait, le faisait suffoquer, l'empêchait de respirer. Un douloureux maux de tête vint s'ajouter à toutes les autres souffrances qu'il devait subir en ce moment-même, comme tant d'autres de ses congénères auxquels il n'accordait pas la moindre importance. Ils pouvaient succomber sous ce soleil de plomb, Impetuous Storm n'y attacherait pas la moindre importance et c'était sûrement cela, le pire.
Son regard était toujours braqué sur son l'autre individu pour qui il n'éprouvait pas la moindre sympathie sans même avoir appris à le connaître. Mais tout en cet être ne faisait qu'accroître son antipathie envers sa personne. Tout. De son regard, jusqu’à son allure et à son ton. C'était quelque chose d'inexplicable, mais pourtant, Impetuous le ressentait en lui, avec force, sans pouvoir mettre de mot dessus. Il savait déjà que cette rencontre ne serait pas de tout repos, et qui sait, peut-être finirait-elle par un sanglant combat auquel il se prêterait avec plaisir, sans même une pensée pour les conséquences que cela pourrait avoir sur lui.
Il ronfla alors des naseaux, se raccrochant à la promesse qu'il s'était faite quant au fait qu'il tenterait par tous les moyens de subsiter jusqu'à la tombée de la nuit. Mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de chercher querelles aux autres. Il dressa ensuite son encolure, puissante, comme le reste de son corps, et tendue, des gouttes de transpiration coulant nonchalamment le long pour s'écraser ensuite sur le sol brûlant, s'effaçant bien vite. Une expression d'arrogance farouche naissait sur son visage tandis qu'il rejetait son toupet sur son œil droit, lui obstruant ainsi la vue de ce côté. Contractant ses muscles saillants sous sa peau luisante, l'étalon fit quelques pas en direction de l'inconnu, exhalant son souffle à quelques mètres de lui seulement.

« De quelle utilité pourrait vous être ma réponse ? » Il s'arrêta un bref instant, reniflant avec mépris puis reprit. « Un... Aerandir, je suppose ? » lâcha t-il dans un murmure, du bout des lèvres, comme s'il venait de prononcer une injure.

Il éclata alors d'un rire sans joie, signalant clairement qu'il se moquait éperdument de l'inconnu et de son troupeau pour lesquels il n'éprouvait nul autre sentiment que le mépris. Puis il s'estompa, laissant place à un silence que les oiseaux ne venaient même pas troubler, eux aussi souffrant de la chaleur, sûrement trop occupés à chercher la moindre, la plus infime goutte d'eau pouvant assouvir la soif qui les tenaillait.
Un sourire sarcastique s'étira alors sur les lèvres du grand frison tandis qu'il ne quittait pas le loup brun du regard, défiant ce dernier de l'attaquer si jamais il en avait le courage. Impulsif, Impetuous Storm n'obéissait qu'à son instinct et à ses pulsions meurtrières et tout l'incitait à adopter cette attitude face à cet individu qui avait sûrement plus d'un tour dans son sac. Mais la chaleur, alors, êtes-vous sûrement en train de vous dire ? Le sombre étalon n'y pensait même pas, c'était comme si, d'un coup, cette dernière était partie sans laisser de trace. Il se sentait plus que jamais en pleine forme et revigoré, bien que ce ne soit, au fond, pas vraiment le cas.

**Date d'inscription :** 28/05/2012

J'édite pour répondre. Je n'oublie pas notre sujet. ♥

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